• allaiter et travaillerQuel choix avez-vous fait au moment de la reprise du travail : sevrage ou poursuite de l’allaitement ? Pourquoi ?

J’ai repris le travail lorsque Maxime avait un peu plus de 5 mois. L’allaitement était bien installé. Je n’avais pas rencontré de soucis particuliers. En effet j’ai eu la chance, lors de cours de préparation à l’accouchement organisés à la piscine par 3 sages-femmes, qu’il y en ait une qui se présente comme spécialiste en lactation (certifiée IBCLC) travaillant dans une PMI proche de mon domicile (Sainte Geneviève des Bois). Elle m’avait proposé de prendre un rendez-vous avant la naissance pour discuter de l’allaitement et cela a été un point très positif pour moi. Ce premier rendez-vous m’avait permis de mieux me préparer et d’avoir également un numéro à appeler en cas de problème (ce qui est toujours très rassurant pour une future maman). Par la suite j’ai pris d’autres rendez-vous dans cette PMI avec la seconde consultante en lactation (puéricultrice) qui m’a permis de me rassurer dans les moments de doutes que j’ai pu avoir.
La poursuite de l’allaitement lors de ma reprise du travail, a été prévu avec les conseils d’organisation de cette consultante en lactation : allaitement mixte : tétée + lait tiré à la maison, lait en poudre chez la nounou.

  • Comment vous êtes-vous organisée ?

Je tirais mon lait le matin (bébé encore endormi) avant de partir au travail, et le midi sur mon lieu de travail. Je faisais une tétée le soir (au moment de son souper) et un dernier tirage plus tard dans la soirée.
Maxime buvait mon lait tiré le matin et en complément des tétées le weekend, puis progressivement en complément le soir aussi.
Maxime avait un rythme établit de 4 repas par jour (certains jours 5 tétées mais plus pour me rassurer que par envie de la part du bébé). Par ailleurs nous avons également commencé l’introduction des solides 15 jours avant. C’est un bébé qui a beaucoup aimé l’introduction des solides.

  • Quelles ont été vos principales difficultés ?

Lorsque l’on tire son lait, on voit les quantités … et je pense ne pas être la seule à avoir certains jours désespéré devant un faible tirage. Bon j’avoue mon côté scientifique (je suis ingénieure) m’a poussé à faire une courbe de mes tirages de lait. Ça m’a permis de relativiser en voyant comment sur le moyen terme les quantités restaient finalement stables (320ml / jour en moyenne). Par ailleurs l’allaitement mixte m’a permis de ne jamais avoir la pression sur les quantités. Dans les faits mon lait me suffisait à la maison de septembre à mi-décembre
La plus grosse difficulté à mes yeux a peut-être été d’accepter que mon fils à partir de ses 9 mois préférait le biberon au sein. J’ai souhaité profiter de 2 semaines de vacances à Noël pour le mettre à chaque repas au sein (chose que j’ai toujours maintenu les weekends), et il faut bien avouer que si oui il accepté de commencer par prendre le sein, il s’en désintéressait très vite et était soulagé et visiblement heureux quand le biberon arrivait ensuite. Suite à cela m’a décision a été prise je me suis dirigée vers un sevrage définitif tout au long du mois de janvier. Je me suis libérée progressivement de mon tire-lait (ça c’est la partie ultra positive du sevrage). La dernière tétée s’est faite finalement très simplement, j’étais prête, Maxime aussi (enfin lui depuis un bon petit moment en fait).

  • Quelles ont été vos points positifs ?

J’ai apprécié la salle de repos et d’allaitement mise en place dans mon entreprise pourtant très fortement masculine (je travaille dans la mine et la métallurgie). J’étais la seule à l’utiliser de septembre à décembre. Et en janvier savoir que deux nouvelles mamans en avaient également l’utilité m’a aidé, en leur laissant « ma place », à accepter le sevrage.

  • Quels ont été vos meilleurs moments ?

J’ai beaucoup apprécié la proximité créée par l’allaitement et le côté pratique lorsque l’on est en allaitement exclusif. Par exemple savoir que l’on a tout ce qu’il faut pour nourrir son bébé de trois mois en plein mois de juin (30°C ce jour-là) suite à un accident voyageur sur une grande ligne.

  • Qu’est-ce que vous souhaiteriez dire aux mamans qui doivent faire un choix dans les semaines à venir ?

Si possible rencontrer comme moi une spécialiste en lactation. Leurs conseils sont précieux, toujours bienveillants, et cela permet aux mamans de faire prendre des décisions éclairées qui leur correspondent, et ceux tout au long de leur allaitement.

  • Ce serait à refaire, vous referiez le même choix ? Que changeriez-vous ?

Je pense bien évidement allaiter mes autres enfants. Je pense ne pas changer grand-chose dans mes grandes décisions et continuer à avoir le soutien d’une consultante en lactation, et même refaire une séance avant l’accouchement pour me remettre dans le bain !

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