• allaitement et travailA quel moment avez-vous décidé de sevrer votre bébé ?

Le sevrage s’est fait très progressivement : notre fille a toujours tété pour se nourrir, pas vraiment comme réconfort. Avec la diversification, elle a progressivement supprimé des tétées d’elle-même. Nous étions donc à 2 tétées par jour pendant les vacances d’été (elle avait 9 mois). Pour la rentrée, nous avons supprimé celle du soir : le papa allait la coucher, jusqu’à ce qu’elle « oublie » que d’habitude elle avait le sein.
Nous avons continué plusieurs mois avec la tétée petit déjeuner. Pendant les vacances de Noël, je me suis enfin sentie prête à lancer un sevrage, que j’annonçais régulièrement à mon conjoint sans le mettre en Å“uvre. Je ne voulais pas que ce soit trop brutal (éviter tout engorgement) et aussi qu’elle ait le temps de s’y faire.

  • Comment vous y êtes-vous prise ?

Nous avons donc commencé à la lever le matin et lui donner à manger au saut du lit, puis je complétais au sein pendant 2 à 3 semaines. Au bout de ce temps, la tétée était symbolique, j’y tenais surement plus qu’elle, elle ne buvait presque rien, restait au sein quelques minutes. J’ai décalé doucement l’heure de tétée (toujours par peur d’un engorgement) une journée, et le lendemain, j’ai oublié de lui donner. Et voilà , elle était sevrée. A 15 mois.

  • Quelles difficultés avez-vous rencontré ?

Pas de difficulté particulière. Simplement, cela fait un mois et je ressens encore une très très forte envie de lui donner le sein de temps en temps. Elle ne l’a jamais réclamé, mais ça me démange parfois.
Je me sens désarmée aussi lorsqu’elle est inconsolable la nuit et que je n’ai plus mon arme fatale à disposition, je dois apprendre de nouvelles techniques d’apaisement.

  • Etes-vous satisfaite de ce sevrage ?

Oui, beaucoup. Tout s’est fait doucement. Ce n’est pas un sevrage naturel, mais presque en fait. Notre fille aime tellement manger !
L’allaitement a été une aventure très agréable pour moi, il nous a surement sauvé la mise car au début les nuits auraient été très longues sans. Le sevrage se sera fait tout aussi simplement, en accord avec nos rythmes et nos envies.

  • Qu’aimeriez-vous dire aux femmes qui souhaitent sevrer leur bébé ?

De s’écouter, d’écouter leur enfant et de ne pas précipiter les choses. Dans leur sevrage comme dans leur allaitement. J’ai trop d’amies allaitantes qui vivent un allaitement compliqué car elles en font trop (tirent leur lait pour le donner à bébé dans la foulée, sans s’absenter et donc ne font que ça : allaiter, tirer le lait, donner le bib), alors que les choses sont faites pour fonctionner d’elles-mêmes.
Le sevrage n’a pas besoin d’être une déchirure : c’est une suite logique.

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