Les bébés au lait artificiel sont statistiquement plus malades que les bébés allaités, de nombreuses études le montrent. Ce qui ne veut pas dire que l’allaitement soit une assurance tout risque et que votre bébé allaité ne sera jamais malade !
Vous avez donc repris le travail, vous avez choisi de tirer votre lait…et votre bébé qui vient d’entrer en crèche tombe malade : situation banale s’il en est.
Première question : qui prend des congés pour garder votre bout de chou à la maison ? Vous ou le père ? C’est encore en majorité les mères qui s’absentent de leur travail en cas de maladie de l’enfant. Cela les pénalise à long terme pour leur déroulé de carrière. Il serait donc temps que ce genre d’absence soit équitablement partagé entre le père et la mère. D’autant plus que si vous tirez votre lait, votre conjoint peut très bien le donner au biberon comme le fait la crèche !
Deuxième question : devez-vous changer le rythme instauré entre biberons et tétées ? Si c’est le papa qui s’occupe de votre enfant à la maison, vous n’avez rien à changer, sauf que votre enfant risque de téter beaucoup plus en votre présence pour faire le plein d’anticorps. Si c’est vous qui prenez des jours enfant malade, je vous suggère fortement d’allaiter votre enfant à la demande car il risque de ne pas vouloir prendre ses biberons si vos seins sont à portée de bouche car un enfant malade demande en général beaucoup à téter.
Donc vous pouvez ranger votre tire-lait jusqu’à ce qu’il aille mieux.
Si vous faites habituellement un allaitement mixte, vous pouvez proposer le sein à volonté à votre bébé pendant qu’il est malade : vous ferez le meilleur pour lui !
Troisième question : comment gérer la fatigue ? Un bébé malade dort mal en général. Si c’est son papa qui s’en occupe la journée, vos nuits ne seront pas bonnes pour autant et il va falloir assurer au travail la journée. Prenez les mesures qui s’imposent pour vous lever le moins possible. En bref, gardez votre bébé à portée de main !
Si c’est vous qui restez à la maison, optez pour la sieste en journée, vous en avez bien besoin !
Et vous, comment gérez-vous allaitement, travail et bébé malade ?
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Ha la magie de la tétée … un enfant très enrhumé qui lutte pour s’endormir, une minute au sein à tétouiller et hop, dodo.
Il est clair pour ma part que cela fait partie des cas où je trouve vraiment mieux de garder son enfant contre soi dans le lit !
Par contre il y a aussi les cas où l’enfant malade ne veut plus téter, comme pour une otite, car la succion du sein lui fait mal. Mais quand on le sait ça aide à poser un diagnostic !
@Fraisouille63
C’est exact 🙂
Comme je n’ai pas de jours enfant malade c’est mon mari qui garde ma puce, à moins que je sois malade aussi.
Cela se passe bien mais elle buvait moins bien le biberon avec nous qu’avec sa nounou alors nous avons eu des difficultés à gérer une grosse gastroentérite : ma
Comme je n’ai pas de jours enfant malade c’est mon mari qui garde ma puce, à moins que je sois malade aussi.
Cela se passe bien mais elle buvait moins bien le biberon avec nous qu’avec sa nounou. Alors nous avons eu des difficultés à gérer une otite couplée probablement à une grosse gastroentérite : ma fille ne voulait plus que du lait et avait des selles de bébé non diversifié (à 2 ans). Nous avons cru pouvoir gérer cela au biberon mais finalement il aurait fallu que je la garde tout du long. Notre entourage avait peur de ces selles de bébé allaité, pour eux c’était de la diarrhée. Cela s’est fini par une diète à lâhôpital. Ni mon médecin traitant ni nous n’étions très convaincu, de plus l’hôpital n’a pas eu de selles à analyser.
@Margotton
Que c’est dur : hospitaliser un enfant qui a juste des selles de bébé allaité… 🙁
Ça m’est arrivé aussi ! Mon bébé de 14 mois a eu un virus et est passé en quasi allaitement exclusif.
Le pédiatre a mal a analysé ses selles liquides, du coup quarantaine, grosse déprime de bébé qui voulait encore moins manger à l’hôpital, 4 jours horribles sous perfusion, enfermés…
Voyant notre tristesse et au vu des résultats d’analyse on aa fini par nous laisser rentrer…
Le jour et la nuit ! A nouveau des sourires et un bébé qui s’est immédiatement ré alimenté.
Un très mauvais souvenir !
@Nastassia
Quel gâchis !!!
La semaine dernière mon fils de 6 mois a fait une très grosse rhino-pharyngite avec un pic de fièvre à plus de 39°C. J’ai donc due le retirer de la crèche alors que je dormais (entre 2 nuits travaillées). Ainsi, je l’ai gardé le jour et je partais travailler la nuit et mon mari faisait l’inverse. Papa donnait donc 2 biberons de mon lait, la nuit et au petit matin.
Résultat: heureusement que ce n’était que le temps de 3 jours, car dormir si peux et en hachuré ce n’est pas évident, mais ce n’est pas impossible!
@Nurselily
Belle organisation…mais fatigante ! Bon courage !
Vous nous dites qu’il est grand temps que les congés pour enfants malades soient équitablement partagés entre le père et la mère, puis vous nous faites comprendre qu’il est préférable que l’enfant reste avec la mère afin de téter à la demande, pour faire le plein d’anticorps… Deux idées donc en contradiction.
Ne serait-il pas temps de s’avouer qu’il ne peut pas y avoir d’égalité entre père et mère, et que la société devrait s’adapter en conséquences?
Personnellement, j’ai fait le non-choix de ne pas travailler (oui le non-choix, car pas de structures d’accueil pour mes enfants et des conditions de travail non compatibles avec ma vie de famille), ainsi la question ne se pose pas lorsque mes enfants sont malades. Et tétées à volonté.
@Aline
Non, les deux idées ne sont pas en contradiction : je n’ai pas dit qu’il était préférable que le bébé reste avec sa mère ! C’est à chaque famille de trouver ce qui lui convient !
Bien sûr qu’il n’y a pas d’égalité entre père et mère : ce sont deux rôles différents mais chaque famille peut trouver l’organisation qui lui convient en fonction de ses conditions économiques, et de ses choix.
C’est sûr qu’aujourd’hui, la société ne nous laisse pas toujours le choix…
Quand ma fille était bébé, accueillie en crèche et que je tirais mon lait c’était moi qui la gardait quand elle était malade : ainsi j’évitais le TL car un tirage ne correspondant pas à une tétée je devais trouver d’autres moments pour tirer et y parvenir…
Ma fille en profitait pour téter plus et se requinquer.
Aujourd’hui c’est toujours moi qui prend les fameux jours d’enfant-malade, mon mari me donne les siens d’ailleurs mais maintenant elle est parfois gardée par ses grands-parents par exemple… et je croise les doigts pour que ce troisième hiver de crèche soit moins fourni en maladies!
@Eve petite souris
Merci pour votre témoignage ! Je vous souhaite une bonne santé pour votre fille !
Chez nous quand un de nos loulous etait malade on faisait toujours moitié moitié, l’un allait au boulot le matin, l’autre l’aprem. Ca permettait de regler les pb urgents au boulot et de ne pas manquer une journée entière. Et comme mes loulous n’ont jamais voulu de biberon ils étaient au yaourt ou fromage dans la journée (sur les conseils de ma pédiatre) et tétées matin et soir. Ils avaient plus de 6 mois biensur! Donc pas de séances tire lait.
@Verooo
Merci pour ce beau témoignage égalitaire !
Bébé a le nez qui coule depuis près d’1 mois. Pas de fièvre mais une toux qui persiste du coup. La journée il est gardé comme d’habitude par le Papa (avec 1 biberon de mon lait tiré au travail). La nuit, il se réveille 3 à 4 fois en pleurant et je soulage sa toux en le faisant téter à chaque fois. Auparavant, on n’avait plus qu’1 tétée en milieu de nuit. Donc je suis très fatiguée mais je viens de comprendre que ce n’est pas que pour soulager la toux qu’il réclame à téter plus, ce serait aussi pour se soigner. La pédiatre nous dit que ça peut durer tout l’hiver. J’espère tenir… j’essaye de récupérer du sommeil sur les weekends.
@Anaelle
Je vous souhaite que ça ne dure pas tout l’hiver. Avez-vous cherché une éventuelle cause allergique ?
Je n’ai pas pensé à une allergie car nous n’avons pas d’antécédents dans les 2 familles. Savez-vous à qui je peux m’adresser ? puisque ma pédiatre considère la situation
« normale »…
@Anaelle
Vous pouvez commencer quand même par lui en parler, cela va peut-être la faire réfléchir…